Alep 2016

Alep 2016,
Proposition d’installation E, Faïence, manganèse,

15 éléments,75×45 cm, 2016
Il existe 5 propositions (de A à E) allant de 3 à 15 éléments.

Photographie Cyril Boixel©
Alep 2016,
proposition d’installation B, Faïence, manganèse, 6 éléments,
30×45 cm, 2016
Il existe 5 propositions (de A à E) allant de 3 à 15 éléments.
Photographie Cyril Boixel©
Alep 2016,
proposition d’installation A, Faïence, manganèse, 3 éléments,
15×45 cm, 2016
Il existe 5 propositions (de A à E) allant de 3 à 15 éléments.
Photographie Cyril Boixel©
Alep 2016,
proposition d’installation C, Faïence, manganèse, 4 éléments, 15×60 cm, 2016
Il existe 5 propositions (de A à E) allant de 3 à 15 éléments. Photographie Cyril Boixel©
Alep 2016,
proposition d’installation D, Faïence, manganèse,
4 éléments, 30×30 cm, 2016
Il existe 5 propositions (de A à E) allant de 3 à 15 éléments.
Photographie Cyril Boixel©

Ce projet relate une frustration, une incompréhension et un désir de visualiser les choses. Comme son nom l’indique ce projet à été réalisé d’après des photographies d’Alep pendant l’année 2016; à ce moment là les vidéos de drones surplombant la ville n’avaient pas encore été réalisées et c’est d’après les navrantes photographies mal légendées que je découvrais la ville détruite. L’impossibilité de visualiser les lieux m’a amenée à vouloir reconstruire en 3D d’après les images que je trouvais sur internet, mon propre Alep. À partir des photographies j’ai voulu créer un paysage, un paysage fictif inspiré de ces photographies plates que je recomposais maladroitement avec l’envie de les élever en trois dimensions. Je me devais d’occulter certaines parties, isoler des éléments pour arriver à créer des formes qui me semblaient fidèles. Ces ruines je les ai exécutées sur des morceaux de terre plate et carrée 15×15 cm comme des carreaux de salle de bains ou de cuisine, il y avait là l’idée de ramenerAlep dans le quotidien. L’assemblage de ces carreaux au mur se fait de manière aléatoire, guidé par les déformations qu’effectue la cuisson de ces pièces en céramique et qui empêche certaines parties de s’imbriquer à côté d’une autre. Je les ai assemblées de façon à ce que les frontières puissent s’épouser le plus possible et créer ainsi des modules, des paysages de ruines qui recomposent une ville que je n’ai pas connue et que je n’arrive pas à distinguer.