Kintsugi pour montagne

 Kintsugi pour montagne, 2016, calcaire, pélite, urushi et poudre d’or, 30×30×35 cm
Photographie Cyril Boixel©
Kintsugi pour Mont Ventoux, 2016, calcaire, urushi et poudre d’or, 30×30×35 cm
Photographie Cyril Boixel©
Kintsugi pour Pyrénées, pélite, urushi et poudre d’or, 30×30×35 cm, 2016

Dans cette pièce j’ai voulu réparer deux morceaux de montagnes, celle que j’ai laissée sur la terre où j’ai vécu mon enfance, le Mont Ventoux et les Pyrénées que j’ai découvert pendant mes études à l’école supérieure d’art de Tarbes. J’ai pour cela utilisé une technique de céramiste Japonaise, le Kintsugi. Cela me permet de parler de cet attrait pour ce qui est brisé, séparé, en relation avec la ruine. La symbolique de cette technique m’intéresse dans l’idée de réparer sans cacher, d’accepter le bris comme une partie de l’histoire de l’objet. Je l’utilise en pensant que je remonte un peu dans les étapes de séparation d’une pierre, comme si je remontais un peu le temps tout en considérant l’apport du Kintsugi comme une seconde vie, un après.